L'actualité océano

Meilleurs vœux 2022

L'actualité océano

Forum des métiers de la mer 2021

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Plus d’un million d’emplois à venir en France. Les métiers de la mer vous intéressent. Venez vous renseigner sur les formations possibles pour intégrer un secteur innovant, diversifié et dynamique ! L’Institut océanographique organise pour la 29e année consécutive son FORUM DES METIERS DE LA MER, le 11 décembre 2021 au 195, rue Saint-Jacques dans le 5e à Paris. 

La manifestation rassemble des professionnels de l’éducation et de la formation liées aux Métiers de la mer, ainsi qu’un panel représentatif multisectoriel de l’économie maritime. L’objectif de cette manifestation est double puisqu’il s’agit de répondre au plus près à la demande de chaque visiteur mais également d’offrir un panorama des débouchés potentiels de ce secteur très diversifié. 

Cette manifestation s’adresse aux collégiens, lycéens et étudiants mais aussi aux professionnels de l’éducation qui veulent s’informer sur ce sujet ou les professionnels de la mer qui veulent s’investir dans la sensibilisation des jeunes aux emplois de demain.

L'actualité océano

Jean Malaurie fait une donation historique à l’Institut océanographique

Figure emblématique de l’exploration polaire, Jean Malaurie cède à l’Institut océanographique une très large partie de ses collections, archives et effets personnels, illustrant 70 ans d’une vie consacrée aux peuples de l’Arctique. Il s’agit de la donation la plus importante que Jean Malaurie ait faite à une institution. Le fonds se compose de près de 500 objets (archives personnelles, médailles, décorations…), 200 heures d’enregistrements, près de 5000 photographies (tirages et diapositives) et du traineau de Sir Wally Herbert (1934-2007), premier conquérant du Pôle Nord géographique, offert par ce dernier à Jean Malaurie.

Pour un déconfinement des esprits

Monaco, le 13 décembre 2020

/ 13/12/2020
Pas de futur sans nature, pas de futur sans culture

L’actualité de la fermeture des lieux culturels et de leurs rôles majeurs au sein de notre société et de notre économie se pose plus que jamais. Cette Tribune explicite l’importance du dialogue entre Science et Culture pour construire le monde de demain. Il ne s’agit pas ici que d’une question d’activité économique ; c’est notre ouverture d’esprit et notre résilience face à la crise actuelle et à inventer l’avenir qui sont en jeu.

 

Il est temps d’opposer au rebond de l’épidémie et de la crise économique, un rebond de l’enthousiasme et de l’imagination. Avec l’économiec’est la curiosité, la découverte, la créativité qu’il faut relancer pour que nous sortions plus forts, mieux à même de faire face aux grands défis environnementaux et sociaux.

 

Pour déconfiner les esprits et relancer l’imagination, pour relever les défis planétaires et préparer un avenir plus vivable et plus enthousiasmant, nous répondons présent, car il n’y a pas de futur sans Nature, ni de futur sans Culture.

 

Une Tribune à l’initiative de l’Institut océanographique, publiée dans le Journal du Dimanche,  dont le premier signataire est S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, rejoint par 32 autres signataires internationaux à la croisée des mondes de la science et de la culture : Laurent Ballesta, Charles Berling, Stéphane Bern, Sandra Bessudo, Robert Calcagno, Jean Chambaz, Xavier Darcos, Bruno David, Peter Herzig, François Houllier, Alexis Jenni, Murielle Mayette, Erik Orsenna, Vladimir Ryabinin, Enric Sala, Philippe Taquet, Valérie Verdier…

Plus d'articles

1ère mondiale :

naissance de poissons hachettes nains au Musée

nos experts de L’AQUARIUM sont heureux d'annoncer la première Naissance en aquarium de poissons hachettes nains
Parapriacanthus ransonneti

 

Subjugués par la beauté d’un banc de poissons hachette nains lors d’une visite au Japon, les aquariologistes du Musée océanographique, d’Océanopolis et de Marineland se sont lancé un défi en passe d’être relevé : créer un banc de ces mystérieux poissons, à partir de larves élevées à l’aquarium. A Monaco, après seulement quelques semaines d’acclimatation, les géniteurs fraîchement arrivés du Japon ont commencé à pondre. Les larves récupérées avec patience et minutie ont ensuite grandi sous le regard émerveillé des soigneurs. 

 

Cette démarche exprime également l’importance d’une démarche responsable pour l’Institut océanographique vis-à-vis du milieu marin : avec cette reproduction en aquarium, les experts du Musée océanographique vont directement contribuer à la diminution de la pression de pêche sur cette espèce en milieu naturel !

 

La création d’un banc entier va demander du temps et beaucoup de travail mais ce qui était un rêve il y a un an est en train de prendre forme sous nos yeux ! Rendez vous dans quelques mois à Monaco pour découvrir ces merveilleux poissons et leurs mouvements somptueux lorsqu’ils forment un banc.

Produits de la mer durables

Une formation au Mirazur

Mauro Colagreco, un chef engagé dans le meilleur restaurant au monde

Une formation sur la consommation durable des produits de la mer a été réalisée par Pierre Gilles, Chargé de projet à l’Institut océanographique et Auriane Pertuisot, Chargée des projets marins à la Fondation Prince Albert II de Monaco. Cette formation s’adressait à 25 des membres de l’équipe du célèbre restaurant le Mirazur, à Menton.

Un programme riche

Au programme de l’intervention, la présentation de la situation de l’état des ressources marines mondiales, l’écoresponsabilité en matière de consommation des produits marins, ainsi que la présentation du label Mr. GoodFish, certifiant les produits responsables, un programme soutenu et porté sur la façade méditerranéenne française et monégasque par la Fondation Prince Albert II.

Cette intervention rentrait dans le cadre de la formation que l’équipe du Mirazur suit tout au long de l’année en particulier dans le domaine des pratiques responsables.

Plus de 25 membres de l’équipe du Mirazur étaient présents, dont Laura Colagreco et Luca, le second de cuisine, ainsi de nombreux jeunes en poste ou en formation.
Bravo au Mirazur pour sa démarche environnementale, ainsi que pour son année très faste, puisque l’établissement a reçu cette année une 3e étoile au Guide Michelin et a été classé « Meilleur Restaurant au Monde » selon The World’s 50 Best Restaurants 2019 !

Mirazur Menton

Voir aussi

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco

Discours sur l'Océan

Année 2024

- 23 février 2024

Polar symposium: The cold is getting hot

Face à ces menaces, il est important d’agir de manière coordonnée et ambitieuse. De mettre en oeuvre le plus largement possible les seules mesures dont nous connaissons l’efficacité, et qui passent par la délimitation de zones d’exclusion ciblées, adaptées aux périls actuels et susceptibles d’avoir un réel effet de préservation et de régénération.
Il nous faut le faire ensemble, en croisant les expertises, en partant de connaissances actualisées, et en écoutant aussi les besoins et les compétences des populations autochtones,
en particulier en Arctique. Plus que jamais, celles-ci doivent être pleinement intégrées à ces réflexions et à ces décisions.

Année 2023

- 09 OCTOBRE 2023 : WCC

World Culinary Council
Musée Océanographique de Monaco

Il existe heureusement un consensus croissant sur la nécessité d’apprendre à consommer de manière plus respectueuse des ressources naturelles et des animaux, plus respectueuses également des peuples autochtones… 

- 20 MARS 2023 : Musée océanographique de Monaco

14e Edition de la Monaco Blue Initiative

« Et c’est bien là le défi qui doit nous occuper au cours de cette journée : amplifier, accélérer et généraliser le mouvement de protection des Océans que nous constatons. Le faire en associant tous les acteurs – je dis bien tous les acteurs – dans un esprit de cohérence et inventer ainsi, tous ensemble, un modèle de développement capable de réconcilier enfin l’humanité et l’Océan. »

Année 2022

- 28 JUIN 2022 : UNOC

« OCÉANS POLAIRES : FORCE MOTRICE DE L’OCÉAN MONDIAL », DANS LE CADRE DE LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES OCÉANS

Revivez l’événement « Océans polaires : force motrice de l’océan mondial » organisé par la Fondation Prince Albert II de Monaco, l’Institut océanographique, Fondation Prince Albert Ier Prince de Monaco et la Oceano Azul Foundation.

- 08 JUIN 2022 : Journée de l'Océan

Un message éclairé sur les enjeux et les actions permettant de mettre l’Océan au cœur des négociations collectives sur notre avenir.

« les différentes échéances qui nous attendent doivent être l’occasion d’apporter des réponses adaptées à l’échelle et à la complexité des océans et doivent surtout être l’occasion de réunir les compétences, les volontés, les approches pour que nous puissions collectivement répondre aux immenses défis qui nous font face.J’espère que cette journée nous aidera à avancer, pour que nous soyons capables, tous ensemble, de réconcilier l’humanité et la mer autour d’un modèle de développement plus durable. »

- 11 FÉVRIER 2022 : One ocean summit

70 Secondes pour évoquer 70% de la Planète

« l’alerte sur ces périls dont ce sommet est un exemple, pédagogie auprès de toutes les générations, écoute de la science, préservation réelle des espèces menacées, développement de filières économiques responsables, notamment d’une pêche durable, transition énergétique vers des énergies marines renouvelables, développement des aires marines protégées… »

Année 2021

- 25ème Anniversaire de l’ACCOBAMS le 23 novembre 2021

25ème Anniversaire de l’ACCOBAMS

L’ACCOBAMS est aujourd’hui devenu un exemple d’une coopération régionale réussie, marqué par le fort esprit collaboratif de ses Etats Parties.

Vous le savez, les cétacés sont des espèces emblématiques de la biodiversité marine de notre région.

- Sorbonne Université - lundi 22 novembre 2021
Colloque organisé par l’Institut de l’Océan - Maison de l’Océan

« Océan, nos réponses pour l'avenir »

L’océanographie nous éclaire ainsi sur nos propres contradictions, sur notre volonté, sur nos motivations, sur nos difficultés, sur notre destin. C’est je crois ce que décrivait mon trisaïeul, le Prince Albert Ier, lorsqu’il écrivit dans ses mémoires, à son retour d’une mission scientifique : « jamais je n’avais fait une navigation aussi émouvante, jamais je n’avais sondé si loin dans la nature humaine »…

- Conférence sur les changements climatiques le 2 novembre 2021

COP 26 de Glasgow 2021

Il est encore temps d’agir… Il est encore temps de développer un autre modèle énergétique, seul à même de garantir notre avenir commun… Il est encore temps…de sauver nos océans – si précieux pour les équilibres de la Planète – par exemple par le développement des aires marines protégées, pour qu’ils puissent continuer à jouer leur rôle essentiel d’atténuation du changement climatique.

© Gaetan Luci / Palais Princier

- Centenaire de la refondation de l’Académie de Marine

L'Académie de Marine honore le Prince Albert 1er

Face à l’aggravation des enjeux et des risques qui menacent l’océan mondial aujourd’hui, l’œuvre de mon trisaïeul nous oblige, cent ans plus tard, autant que nous pouvons nous en enorgueillir.

C’est dans son sillage que je m’efforce de continuer la route, en actualisant sans cesse son message, d’autant que la préservation et la restauration des écosystèmes marins offrent des perspectives incomparables en termes d’atténuation du changement climatique.  Je me permettrai donc de vous rappeler brièvement quelques pistes que nous avons récemment suivies avec ma fondation.

©Axel Bastello/Palais Princier

- Forum Mondial de la Mer, Bizerte, 24 septembre 2021

La Méditerranée des projets, l’Europe de la mer

Au-delà d’une réflexion sur la relation entre le Nord et le Sud, cette rencontre doit nous servir à mieux comprendre à quel point la mer, la Méditerranée en particulier, est un élément qui nous relie tous de manière fondamentale.
C’est ce dont je voudrais vous parler aujourd’hui, car c’est pour moi la clé d’une meilleure prise en compte des enjeux maritimes.

- Assises de l'économie de la mer, Nice, 15 septembre 2021

« Une relance économique sur fond de transition écologique » - Clôture des Assises de l’Economie de la mer

Mais avec deux constantes.
La première est de toujours s’appuyer sur la recherche, pour comprendre, pour protéger, pour inventer. Sans expertise scientifique, rien n’est efficace, rien n’est possible.
La seconde est de réserver des zones à une régénération de la nature. L’humanité ne doit pas tout coloniser, même avec les meilleures intentions. Les aires marines protégées doivent être au cœur du monde maritime qui s’annonce. 

©Axel Bastello/Palais Princier

- UICN, Marseille, 7 septembre 2021

Closing Plenary: A Blue Breakthrough

C’est pourquoi il est essentiel de parler des océans, comme nous le faisons aujourd’hui. Pour rappeler ce que nous oublions trop souvent : leur sort ne relève pas d’un horizon lointain et hypothétique, il concerne notre monde, ici et maintenant, dans la plupart de ses composantes.

- UICN, Marseille, 7 septembre 2021

ICRI GCRMN Meeting

I would like to point out the IPCC’s special report on the ocean and cryosphere which was released in Monaco two years ago. This report has, among other things, enabled us to gain more precise knowledge of the coral situation and the dangers they face. However, the IPCC’s grim forecasts did not stop us from taking action, on the contrary.

©Axel Bastello/Palais Princier
©Axel Bastello/Palais Princier

- UICN, Marseille, 6 septembre 2021

Launch of the Global Fund for Coral Reefs

The Global Fund for Coral Reefs will enable us to change things, because it will provide further resources to those who have been fighting for coral conservation for decades.

- Session annuelle de la National Academy of Sciences 25/04/2021

A l’occasion de la session annuelle de la National Academy of Sciences de Washington, S.A.S. le Prince Albert II s’est exprimé dans un discours enregistré pour commémorer le centenaire du Discours sur l’Océan prononcé en 1921 par le Prince Albert Ier.

- Monaco Blue Initiative, Monaco, 22 mars 2021

Discours d'introduction
MBI 12ème édition

La meilleure chose à faire est de construire un dialogue entre les différents acteurs concernés. De faire se rencontrer les connaissances, les expertises, les moyens. De construire des diagnostics, des ambitions et des stratégies partagés.

Alors même que de grands rendez-vous internationaux sont à lagenda de 2021 tant en matière de préservation de la biodiversité que de conservation de lOcéan, cest bien cette ambition qui doit nous animer.  

- World Ocean Summit, 04/03/2021

H.S.H. Prince Albert II of Monaco mentioned current major ocean challenges

The Sovereign addressed, more specifically, the need for efficient management of marine protected areas, but also the hopes raised by negotiations on marine biodiversity in areas beyond national jurisdiction and the opportunities linked to the ocean in terms of energy transition. The Sovereign also reminded us of this essential message while we think of the Ocean far removed from our daily lives: « To speak of the Ocean is to speak of our human life here and now. » It means tackling subjects as vast and complex as health, energy, nutrition, the economy, innovation, trade and international security.

Année 2020

Pas de futur sans nature, pas de futur sans culture

- Monaco, 13 décembre 2020

Pour un déconfinement des esprits

L’actualité de la fermeture des lieux culturels et de leurs rôles majeurs au sein de notre société et de notre économie se pose plus que jamais. Cette Tribune explicite l’importance du dialogue entre Science et Culture pour construire le monde de demain. Il ne s’agit pas ici que d’une question d’activité économique ; c’est notre ouverture d’esprit et notre résilience face à la crise actuelle et à inventer l’avenir qui sont en jeu.

 

Il est temps d’opposer au rebond de l’épidémie et de la crise économique, un rebond de l’enthousiasme et de l’imagination. Avec l’économie, c’est la curiosité, la découverte, la créativité qu’il faut relancer pour que nous sortions plus forts, mieux à même de faire face aux grands défis environnementaux et sociaux.

 

Pour déconfiner les esprits et relancer l’imagination, pour relever les défis planétaires et préparer un avenir plus vivable et plus enthousiasmant, nous répondons présent, car il n’y a pas de futur sans Nature, ni de futur sans Culture.

Une Tribune à l’initiative de l’Institut océanographique, publiée dans le Journal du Dimanche,  dont le premier signataire est S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, rejoint par 32 autres signataires internationaux à la croisée des mondes de la science et de la culture : Laurent Ballesta, Charles Berling, Stéphane Bern, Sandra Bessudo, Robert Calcagno, Jean Chambaz, Xavier Darcos, Bruno David, Peter Herzig, François Houllier, Alexis Jenni, Murielle Mayette, Erik Orsenna, Vladimir Ryabinin, Enric Sala, Philippe Taquet, Valérie Verdier…

- Organisation Hydrographique Internationale, 16/11/2020

Opening remarks of the IHO Assembly by HSH Prince Albert II of Monaco

The achievements accomplished by the International Hydrographic Organization are a sign of the role and necessity of this lasting notion of multilateralism for technical consultations.

The IHO was founded in this sprit almost 100 years ago and it  is just as relevant today as it was at the time of my great great grandfather, Prince Albert Ist who invited the International Hydrographic Bureau, predecessor of the International Hydrographic Organisation, to set up its headquarters here in Monaco in 1921, where it has remain every since.

- Sommet virtuel des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur la biodiversité,
New-York, 30 septembre 2020

Les décideurs se mobilisent pour la nature et la biodiversité

Il ne s’agit pas simplement de préserver quelques espèces, quelques écosystèmes, ni même quelques mers. Il s’agit bien de préserver notre planète, notre avenir, notre vie.
C’est pourquoi il est si important d’agir, sans tarder.

- United Nation Ocean Conference, 04 juin 2020

"A digital ocean: data and science session"

Interconnecting the decisions of political and economic players more effectively with the work of the scientific community should more than ever before be at the heart of our strategies, because the connection between science, decision makers and public opinion has always been the principle of any responsible action.

Discours de S.A.S. le Prince Albert II sur l'Océan

- Monaco Blue Initiative, 28 mai 2020

ouverture de la MBI #11

Dans le contexte particulier de la crise du COVID-19, la MBI qui devait se tenir au mois de mars à Monaco a été annulée et remplacée par des sessions de haut niveau en visioconférence. A cette occasion, S.A.S. le Prince a prononcé un discours marquant.

« Pour connaître les hommes, il faut les voir agir » écrivait Rousseau. Cela vaut pour nos sujets comme pour les autres : pour réellement connaître notre rapport aux océans et pour espérer le changer, il faut nous voir agir vis-à-vis des mers. C’est bien le sens de cette Monaco Blue Initiative.

- Monaco, 22 avril 2020

Earth Day : S.A.S le Prince Albert II de Monaco adresse un message en faveur de la protection de la Planète

 La fragilité de l’humanité que nous constatons doit nous conduire à réfléchir à nos priorités et au premier rang de celles-ci à réinventer notre rapport à la nature.

A travers les immenses changements sociaux et économiques qu’elle entraîne, et qu’elle entraînera durant de longs mois, peut-être de longues années encore, cette crise doit nous inciter à mieux préserver notre Planète, son climat, sa biodiversité, ses océans.

Année 2019

COP25
(c) AFP

COP 25 Chili - Madrid, Décembre 2019

La "blue cop", centrée sur l'océan

Dans la lignée de ses engagements sur le rapport spécial du GIEC relatif à l’océan et à la cryosphère, S.A.S. le Prince Albert II a participé à la COP 25 organisée par le Chili et délocalisée à Madrid, du 2 au 13 décembre 2019.

Nous ne pouvons pas lutter efficacement contre le changement climatique sans prendre des mesures rapides, ambitieuses et coordonnées pour protéger et préserver l’Océan. Le monde va suivre la COP25 et n’en attend rien de moins qu’un engagement collectif de responsabilité qui garantisse la protection et l’intégrité de notre écosystème océanique et permette d’atténuer de nouveaux dommages causés à la Terre et à l’ensemble des êtres vivants qui la peuplent.

- Musée océanographique de Monaco, 7 novembre 2019

Remise des Grandes Médailles Albert Ier

La pression globale sur notre planète touche tout le monde et frappe durement les plus faibles. Dans le contexte, la solidarité internationale et le dialogue multilatéral sont plus que jamais essentiels. L’océan, comme le climat, nous y invitent. Ils relient par un lien aussi indéfectible que vital les espèces, les peuples, les individus de toutes origines et conditions, où qu’ils soient, pour le meilleur comme pour le pire.

Discours de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco lors de la remise des Grandes Médailles et Prix de Thèse 2019
Lire la vidéo

Assemblée générale des Nations Unies - 24 sept. 2019

la principauté engagée sur le climat

Le Gouvernement de Monaco est engagé sur la voie de la neutralité carbone et se donne les moyens d’y parvenir, a déclaré le Prince Albert II à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Dans son discours, le Souverain a également mis l’accent sur le rôle des forêts et plus encore sur celui de l’océan. Monaco a « historiquement fait le choix de soutenir la science », a-t-il ajouté.

Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité, loin d’être des crises isolées, sont deux symptômes alarmants de l’Antrhopocène auxquels il convient de répondre en synergie.

- Paris, siège de l'UNESCO - 29 Juillet 2019

Centenaire de l'Union Géodesique et Géophysique Internationale

L’ardente nécessité de la protection de l’océan a succédé au temps de la découverte et de la connaissance des mers, qui était celui de mon trisaïeul.

Monaco s’efforce de continuer à suivre son testament et à faire fructifier son héritage, en actualisant son message.

Au travers de ses propres initiatives comme en proposant à ses partenaires de relayer et d’amplifier leurs propres actions, la Principauté s’efforce d’être une « voix de l’océan »…

Monaco Blue Initiative, Lundi 3 Avril 2017, Musée Océanographique de Monaco
Monaco Ocean Week

- Monaco Blue Initiative, 25 mars 2019

ouverture de la MBI #10

Il y a une phrase du grand historien Jules Michelet qui me vient souvent à l’esprit lorsque je pénètre dans ce Musée océanographique, qui est là au bord de la Méditerranée.

« C’est par la mer qu’il convient de commencer toute géographie ».

Nous savons aussi que c’est par la mer qu’il convient de commencer toute histoire, car nous savons que nous sommes nés de l’océan et que nos civilisations sont nées de cette mer.

Mais c’est aussi par la mer, de plus en plus, qu’il convient de commencer toute économie.

Ce sera de plus en plus par la mer, j’en suis sûr, qu’il conviendra de commencer toute politique, toute morale et toute philosophie.

- Monaco, Musée océanographique, 16 avril 2019

Réunion des centres européens d'océanographie

Je pense qu’il est nécessaire, comme vous l’avez dit, de développer une meilleure compréhension du grand public [sur les questions des sciences de l’océan]. Les gens apprécient les informations qui racontent une histoire, et si nous pouvons attirer leur attention sur les différentes façons de raconter cette histoire, et d’une façon plus engageante, je pense que ce serait certainement utile.

 

Ecouter le discours enregistré en anglais.

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Monaco, la voix de l’Océan

A REGARDER EGALEMENT

Message de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, à l’occasion de la 74e session du comité de la protection du milieu marin, Londres – 13 au 17 mai 2019, Organisation Maritime Internationale.

Message de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, adressé à la Directrice générale de l’UNESCO lors de la Première Réunion de Planification de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable  – 13 mai 2019

Discours de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, à La Tribune de l’ONU à l’occasion de la conférence sur les océans dans le cadre de l’Objectif du Développement 14 « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable » – Juin 2017.

Le snapper club 2020

Une semaine à l'écoute des océans

Vos enfants vous bombardent de question sur la mer ? Inscrivez-les vite au Snapper Club pour leur offrir un voyage au cœur des océans.

De quoi s’agit-il ? D’un stage d’une semaine organisé pendant les vacances scolaires au cœur du Musée océanographique. Son but : sensibiliser les plus jeunes aux océans et à leurs secrets.

PETITS STAGIAIRES VIP

Imaginé pour faire découvrir l’univers marin aux enfants de huit à douze ans, le Snapper Club les accueille toute une semaine dans le cadre magique du Musée océanographique. Entourés par une équipe pédagogique, ces jeunes explorateurs participent ainsi, de 9h à 17h pendant cinq jours, à des jeux et activités multiples centrés sur les océans et les animaux qui les peuplent. L’occasion d’éveiller leur curiosité, de renforcer leur soif de découverte et de faire naître de futures passions et vocations.

COMME LES EXPLORATEURS

Pour favoriser une approche ludique, l’observation et la manipulation sont privilégiées. Dans la peau des aquariologistes, vos enfants jouent ainsi aux apprentis scientifiques : ils prélèvent des animaux microscopiques dans les bassins, nourrissent les tortues sur la terrasse panoramique, découvrent la magie du monde des récifs coralliens ou plongent dans leur imaginaire pour rédiger un conte sur les océans.

Snapper Club

Conditions et tarifs
350€ par enfant, pour la semaine, repas et collations compris
  • Tous les jours de la semaine, 9h-17h
  • 8 / 12 ans
  • Vacances scolaires d'été
Places limitées

TESTÉ ET APPROUVÉ

Les mieux placés pour en parler ? Ce sont les enfants eux-mêmes, bien sûr. Comme Arthur, par exemple : « J’ai vraiment aimé nourrir les requins, et c’était très bien aussi de pouvoir interviewer des explorateurs. Les animatrices étaient très sympas également. J’espère que je pourrai revenir un jour. » Ou bien encore Maëlle « C’était trop bien. Je me suis fait beaucoup d’amis et j’ai adoré nourrir les tortues. » Léo confirme : « Ah oui, c’était très bien ! Voir les requins, les poissons, les tortues, leur donner à manger… J’ai vraiment tout aimé dans ce stage ! »

Ils en parlent !

J'ai bien aimé nourrir les requins. Les animatrices étaient très sympathiques... et j'espère que je pourrai revenir un jour !

C'était trop bien, j'ai adoré nourrir les tortues et j'ai adoré aussi me faire beaucoup d'amis.

Mon meilleur souvenir du Snapper Club c'est... Ben j'en n'ai pas trop, j'aime bien tout. J'aime tout en fait...

Voir aussi

Crépuscule sur la nature

Le 6 mai dernier, la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) rendait un rapport alarmant sur l’état mondial de la biodiversité…

En 2011 s’ouvrait la décennie des Nations Unies pour la biodiversité, avec des objectifs ambitieux d’amélioration pour 2020. A un an de la fin de cette décennie, qui se souvient de son existence ? Qui peut se réjouir des succès enregistrés ?

La préservation de 10% de l’océan par des Aires Marines Protégées ne sera pas atteinte. Pourtant c’est certainement dans ce domaine que la plus belle progression de la décade a été observée. Car pour le reste, l’évaluation coordonnée par 149 experts internationaux de l’IPBES de la biodiversité et des services écosystémiques est particulièrement cruelle. Ce travail, validé à l’unanimité par les représentants de 110 pays, ne saurait être critiqué pour son manque de sérieux. Et, si l’on en croit l’expérience du GIEC qui est le modèle de l’IPBES avec 20 ans d’avance, les rapports successifs gagnent en précision mais jamais en optimisme.

L’océan n’est pas épargné

En 1950 encore, Rachel Carson écrivait dans Cette mer qui nous entoure « [L’Homme] ne peut ni dominer, ni modifier les océans comme il a pu réduire et piller les continents au cours d’une occupation pourtant brève encore. » Aujourd’hui, si 75% des milieux terrestres sont « altérés de façon significative », 66% des milieux marins sont eux soumis à « de plus en plus d’effets cumulatifs ».

A terre, la consommation d’espaces naturels et la fragmentation de ceux-ci sont les causes prépondérantes de l’érosion de la biodiversité, et réduisent les marges d’adaptation au changement climatique. En mer, les poissons gardent la possibilité de migrer pour échapper au réchauffement continu de l’océan. Les poissons osseux semblent donc les moins vulnérables aujourd’hui.

Pour autant, la surpêche reste massive à l’échelle de l’océan et ne fait qu’empirer. Un tiers de stocks sont aujourd’hui exploités au-delà du renouvellement naturel, ce qui « mange le capital » naturel.

La pêche fait aujourd’hui partie des activités les plus mondialisées. Au fil de l’épuisement des stocks, la pêche industrielle, soutenue par des subventions insoutenables, s’est éloignée des centres de consommation, jusqu’à la haute mer, aux grands fonds et aux pôles.

INÉGALITÉS ET CONFLITS

La pêche artisanale, qui fait vivre 90% des pêcheurs du monde avec seulement une moitié des prises, se pratique largement dans la bande tropicale. Or, au-delà de la surpêche, celle-ci est doublement victime du changement climatique : les poissons quittent cette zone devenue trop chaude pour migrer vers les régions tempérées, et les récifs coralliens sont en première ligne des « coups de chaleur ». Le surface de récifs a réduit de moitié depuis 1870 et la diversité spécifique s’érode rapidement : 33% des espèces de corail sont aujourd’hui menacées. Or, c’est justement cette diversité qui crée la complexité géométrique des récifs qui permet la reproduction et la croissance des poissons.

Voilà un exemple criant des injustices de la biodiversité : les pays tempérés, qui ont été les premiers à dépasser les limites de la pêche et des émissions de CO2, pourraient être gagnants dans le désordre à venir !

De même, alors que la biodiversité régresse moins vite dans les zones gérées par des communautés indigènes, la nouvelle course aux ressources accroît fortement la pression sur ces dernières, promettant un désastre autant social qu’environnemental.

Le rapport de l’IPBES analyse d’ailleurs le caractère très injuste de l’érosion de la biodiversité, alors que la consommation de certaines parties du monde dégrade l’environnement à distance. Il souligne aussi que ces inégalités « alimentent l’instabilité sociale et les conflits », alors que « plus de 2500 conflits en cours » sont liés à l’accès à certaines ressources.

On ne peut dès lors que saluer l’intention affichée par la France de consacrer le G7 environnement qui s’est achevé le 6 mai dernier à « lutter contre les inégalités en protégeant la biodiversité et le climat ». Reste à parvenir aux actes, dans un contexte international aujourd’hui peu favorable à un tel engagement collectif.

En matière de biodiversité comme en matière de climat, nul doute que notre planète a connu bien pire situation au cours des derniers millions d’années mais, comme le souligne le rapport de l’IPBES, la dégradation n’a jamais été aussi rapide depuis l’émergence de l’espèce humaine. Quant aux variations que l’Homme a précédemment connues, elles ont touché quelques millions d’individus et non une dizaine de milliards. Et à l’époque, les frontières n’existaient pas. L’Homme sera-t-il pris à son propre morcellement ?

Accélérer, mais dans quelle direction ?

C’est vrai, la société humaine n’a jamais été aussi développée ni aussi rapide dans son évolution. Le rapport de l’IPBES a fait le tour du monde en l’espace des quelques heures. Chacun peut prendre la mesure de la situation et inventer des solutions.

Pourtant, comme l’informatique n’a pas supprimé le papier ni les télécommunications les déplacements aériens, l’évolution technologique de la société n’a pas jusqu’ici été dans le sens d’un ralentissement de l’érosion de la biodiversité. Bien au contraire. L’augmentation du niveau de vie s’est accompagnée d’une hausse de la consommation de ressources qui s’ajoute à l’accroissement rapide de la population. La consommation individuelle de produits de la mer a doublé sur les cinquante dernières années, dans la course mondiale aux protéines animales.

« La technologie » ne saurait donc en soi être une réponse et notre histoire depuis au moins deux siècles va plutôt dans le sens d’une consolidation, d’une cristallisation d’un modèle de consommation effrénée qui érode les « fondamentaux » de notre planète, ces services que l’IPBES a mis en lumière : si la surpêche généralisée a conduit les quantités pêchées à décliner doucement depuis deux décennies, la disparition des insectes pollinisateurs affectera bientôt les cultures agricoles.

L’IPBES prône un « changement transformateur » rapide et à toutes les échelles simultanément, du local au mondial. Mais, pour recueillir l’unanimité nécessaire à l’approbation du rapport, il se garde bien de préciser les solutions qui composeront ce changement d’ensemble. Et la préservation de la biodiversité est un défi encore bien plus complexe que le changement climatique qui n’en est qu’une composante…

CHANGER LE MONDE

L’IPBES explicite « Par changement transformateur, on entend un changement fondamental à l’échelle d’un système, qui prend en considération les facteurs technologiques, économiques et sociaux, y compris en termes de paradigmes, objectifs et valeurs. »

Tout en rassemblant une vaste boite à outils des outils d’intervention identifiés, l’IPBES insiste sur la profondeur du changement nécessaire : « Alors que les structures actuelles détournent souvent du développement durable et sont les mécanismes indirects de l’érosion de la biodiversité, un changement profond, structurel, est nécessaire. Par nature, un changement transformateur rencontrera l’opposition de ceux qui ont intérêt au statuquo, mais cette opposition peut être surmontée dans l’intérêt général. »

Dès lors, c’est à la refonte des signaux qui régissent notre société qu’il faut s’attaquer, par les « incitations à la responsabilité environnementale et l’élimination des incitations nocives ».

Pour reprendre le slogan de la sécurité routière, nous sommes « Tous responsables ». Mais qui est prêt à lever le pied, quel gouvernement est prêt à mettre en place des radars alors que savons que fonçons tous dans le mur à vive allure ?

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