Devenir aquariologiste

L'aquariologie, un travail d'équipe

Au sein d’un aquarium public, l’équipe en charge de la gestion des présentations vivantes est généralement composée d’un nombre plus ou moins important de techniciens aquariologistes et d’un chef d’équipe nommé responsable ou conservateur de l’aquarium.

Quel que soit le niveau de leurs compétences et de leurs responsabilités et quelle que soit leur position hiérarchique, les membres de l’équipe partagent la même passion, celle de la faune et de la flore aquatiques. Ils mettent en commun leurs compétences et leur savoir-faire au service des missions d’éducation, de recherche et de conservation des espèces et des milieux naturels qui sont les leurs.

En quoi consiste le travail d'un aquariologiste ?

La manipulation et l’observation du vivant constituent une base essentielle. L’intérieur des aquariums n’est pas qu’un simple décor. C’est un écosystème fidèle à la réalité où cohabitent flore, invertébrés et vertébrés. L’aquariologiste a des connaissances importantes en biologie des êtres vivants et connaît parfaitement leurs modes de vie. Bon observateur, il sait interpréter le comportement des organismes et fait en sorte de faire correspondre leurs conditions de vie à leurs besoins (qualité de l’eau, décor, courant, lumière, nourriture, cohabitation avec d’autres espèces).

Coraux fluorescents

Quelles formations ?

Le profil recherché est un niveau de technicien ou de chef de projet, qui correspond à un niveau bac+2, bac+3 ou bac+4. 

Diverses écoles et universités, comme le Centre régional universitaire de la formation permanente de Montpellier (CREUFOP), l’université de Nancy, l’Institut des Sciences de l’Environnement & des Territoires d’Annecy (ISETA) et l’Institut national des sciences et techniques de la mer de Cherbourg (INTECHMER) délivrent ces diplômes.

Une expérience en plongée sous-marine est souvent utile. Si certains candidats possèdent déjà le certificat d’aptitude aux travaux hyperbares classe 1 mention B, les autres peuvent suivre une formation et obtenir cette qualification après l’embauche, sous réserve de l’aptitude médicale requise. 

La législation française étant très stricte en la matière, ce diplôme est indispensable pour les plongées en aquarium (nettoyage des vitres, des structures et des décors, introduction de nouveaux spécimens, etc.) ou en mer dans le cadre de missions d’observation ou de collecte.

À l’embauche, d’autres qualifications peuvent intéresser l’employeur, comme le permis de conduire, le brevet de secouriste, le permis bateau ou la pratique d’une ou plusieurs langues étrangères.

Le certificat de capacité

Pour devenir responsable d’un aquarium, il faut être titulaire d’un certificat de capacité, qui n’est pas un diplôme, mais une autorisation administrative accordée à une personne pour exercer cette responsabilité, ce certificat constituant la preuve de sa compétence à présenter des collections vivantes au public.

Des techniciens aquariologistes ou d’autres personnes que le responsable ont la possibilité d’être titulaires du certificat de capacité. C’est le cas lorsqu’elles sont compétentes pour gérer une partie ou une catégorie des collections vivantes. Cette situation se produit souvent dans des structures de grande taille où l’Aquarium est divisé en plusieurs zones ou secteurs.

Le candidat doit déposer son dossier à la Direction départementale des services vétérinaires (DDSV) de son département. Après instruction du dossier, le candidat le présente en commission consultative.

A quoi ressemble une journée type d’un aquariologiste ?

Au nombre de ses tâches quotidiennes figurent, bien entendu, les soins aux différentes espèces, mais aussi l’entretien des bacs et des installations techniques, le nettoyage des vitres et des parois – à partir de la surface ou en plongée –, la tournée d’inspection, l’élevage, la récolte en milieu naturel et le traitement des données biologiques et techniques. Il lui incombe également de vérifier et d’entretenir les nombreux appareils nécessaires au bon fonctionnement des bacs: systèmes de pompage, de filtration, de thermorégulation, de stérilisation, etc.

Des métiers connexes

Les mêmes études ou formations peuvent ainsi mener à l’exercice de métiers différents mais cependant voisins, qui présentent sur le plan technique ou sur celui des connaissances de nombreuses similarités ; le domaine de l’aquaculture continentale ou marine, celui de l’animalerie en magasin ou grandes surface mais aussi les métiers issus des formations en biologie marine permettent d’assouvir une passion de base commune à tous ces domaines ; prendre soin des êtres vivants aquatiques.

 

#Métiersdelamer - Aquariologiste

Alexandra, aquariologiste

Mes tâches et activités

« Je m’occupe du nourrissage des animaux mais également de l’entretien des bassins avec la maintenance de la filtration, nettoyage des vitres, fabrication et nettoyage des décors, bouturage et culture des coraux…

Je suis également en charge des tortues terrestres et marines (j’ai la carte verte française pour prendre en charge des tortues blessées) ainsi que de l’approvisionnement et la gestion des peuplements. »

Formations

  • BTS Aquaculture 
  • Licence Pro Aquaculture et aquariologie
Alexandra

Voir aussi

couverture du livre sur les méduses - Institut océanographique

Éditions

1-1-01-catlin seaview

L’Océan en questions

Albert Ier sur passerelle - Institut Océanographique de Monaco

Les grandes figures