Technologie marine

Quelle technologie pour les sciences de la mer ?

L’exploration, la surveillance et l’exploitation du milieu marin requièrent une instrumentation de haute technologie. De la mesure des propriétés physiques et chimiques des océans aux prélèvements, les appareillages sont de plus en plus sophistiqués.

Les nouveaux moyens d’investigation influencent en permanence les différents secteurs de la recherche océanographique et les scientifiques passent de l’observation à la modélisation ce qui nécessite de disposer de nouveaux systèmes de mesures. Les technologies marines comme les navires, engins sous-marins et instruments divers sont les supports des disciplines scientifiques comme les géosciences, la biologie et la chimie marine et l’océanographie physique.

Ces technologies s’appuient sur le domaine des sciences pour l’ingénieur aussi complémentaires que l’optique, l’acoustique, la mécanique, l’électronique, la robotique et la télécommunication ou la communication par fibres optiques.

Outre les grands organismes de recherche et développement français comme Ifremer , le CNRS et l’IRD , il existe de nombreuses entreprises de haute technologie œuvrant dans le développement de l’océanographie comme l’informatique, l’instrumentation…

Quel cursus ?

Les filières classiques à privilégier après le bac, sont donc la physique, la mécanique, l’électronique et les télécommunications… soit en IUT, soit dans les écoles d’ingénieurs, soit à l’université dans la mention Sciences pour l’ingénieur.

Ces formations techniques ne sont pas forcément spécifiques au domaine marin, mais elles y trouvent des applications comme le transport maritime, l’offshore pétrolier, la défense, la recherche océanographique, les ressources vivantes, le génie côtier… Les débouchés existent car même si vous n’intégrez pas une entreprise spécifique au milieu marin, votre savoir faire peut se décliner dans d’autres domaines.

Quelques écoles d'ingénieurs spécialisées

Il n’existe pas à proprement parler d’école d’ingénieur identifiable comme spécialisée en génie océanique et ingénierie marine, sauf à l’université de Toulon, en ingénierie marine. Mais beaucoup de diplômes d’ingénieur permettent de travailler dans le domaine des sciences de la mer, comme de nombreuses Grandes écoles ont des cycles d’approfondissement en lien avec le milieu marin.

Les écoles d’ingénieurs en travaux de construction proposent des cursus ou option en lien avec les travaux maritimes comme l’École Builders for society (ex- ESITC).

 ENSTA Bretagne dispense des formations et mène des activités de recherche de haut niveau en TIC (technologies de l’information et de la communication), sciences mécaniques et sciences humaines pour l’ingénieur. 
Les enseignements permettent d’étudier l’architecture navale et la conception de plateformes dédiées aux énergies marine, le management de projets maritimes et de maintenance des navires. Mais aussi la robotique mobile autonome, la conception de systèmes embarqués ou encore les systèmes d’observation doublés à l’intelligence artificielle.
Située à Brest, l’établissement public travaille en relation étroite avec de nombreux partenaires industriels et académiques, en France comme à l’international. Ses activités concourent à l’innovation dans de nombreux domaines d’application : le maritime, la défense et plus généralement les hautes technologies (transports, aérospatiale, énergie, numérique, recherche…).

Se former à distance aux technologies marines

Vous souhaitez devenir maître d’œuvre ou d’ouvrage dans la construction offshore, chargé d’études TP Maritimes et fluviaux, ou responsable d’encadrement de chantiers en mer ou sur le littoral.

UN e-SEA, université numérique des sciences de la mer, vous propose de suivre en enseignement à distance les cours du master Master Technologie Marine, Parcours Travaux publics maritimes, maintenance en e-learning et d’être formé.e aux spécificités de la construction en milieu maritime (pont, port et digue, plateforme ou éolienne offshore, etc.).

Les cours sont disponibles en ligne, au moyen d’une plate-forme de formation accessible par ordinateur, tablette ou téléphone. Les utilisateurs y suivent les cours, actualités, ressources documentaires, classes virtuelles, réalisent des exercices, construisent des projets, déposent leurs travaux.

Une porte d’entrée vers l’ingénierie marine

L’Institut interdisciplinaire Ingéblue : il regroupe 11 établissements publics impliqués dans l’enseignement supérieur et la recherche en ingénierie maritime, dont  7 grandes écoles (ENSTA Bretagne, ENSTA Paris, ENIB, Centrale Marseille, ENSM, IMT Atlantique, Ecole navale), 3 universités (UBS, UBO, Toulon) et le Shom (service hydrographique national).

Il vise à fédérer leurs capacités de recherche, d’innovation et de formation en ingénierie maritime, au service de l’économie bleue. En accompagnant les entreprises et les organismes publics français sur les questions technologiques du domaine maritime, ce guichet académique souhaite contribuer à la performance de la filière française en ingénierie maritime, pour répondre aux défis mondiaux, économiques et écologiques.

 

IngeBlue Logo

Portraits d'ingénieur.e.s en technologies marines

#Métiersdelamer - Robotique

Nicolas, doctorant en robotique sous-marine

Mes tâches et activités

« Je fais des recherches autour de la navigation des robots sous-marins. Mes travaux portent notamment sur l’élaboration d’un système permettant aux pilotes de ces robots de mieux gérer le câble les reliant entre eux et à la surface. Cela permettrait d’éviter de l’emmêler ou de l’endommager et ainsi faciliter la navigation et les missions d’exploration. »

Formations

  • DUT Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII) 
  • Diplôme d’ingénieur en Robotique à Polytech Sorbonne
  • Master Image et Son pour les Systèmes Intelligents (ISSI)
Robotique sous-marine

Voir aussi

couverture du livre sur les méduses - Institut océanographique

Éditions

Mapping Buyle

Explorations de Monaco

1-1-01-catlin seaview

L’Océan en questions

#Métiersdelamer - Aquariologiste

Alexandra, aquariologiste

Mes tâches et activités

« Je m’occupe du nourrissage des animaux mais également de l’entretien des bassins avec la maintenance de la filtration, nettoyage des vitres, fabrication et nettoyage des décors, bouturage et culture des coraux…

Je suis également en charge des tortues terrestres et marines (j’ai la carte verte française pour prendre en charge des tortues blessées) ainsi que de l’approvisionnement et la gestion des peuplements. »

Formations

  • BTS Aquaculture 
  • Licence Pro Aquaculture et aquariologie
Alexandra

#Métiersdelamer - Aquariologiste

Alexandra, aquariologiste

Mes tâches et activités

« Je m’occupe du nourrissage des animaux mais également de l’entretien des bassins avec la maintenance de la filtration, nettoyage des vitres, fabrication et nettoyage des décors, bouturage et culture des coraux…

Je suis également en charge des tortues terrestres et marines (j’ai la carte verte française pour prendre en charge des tortues blessées) ainsi que de l’approvisionnement et la gestion des peuplements. »

Formations

  • BTS Aquaculture 
  • Licence Pro Aquaculture et aquariologie
Alexandra

#Métiersdelamer - Aquariologiste

Alexandra, aquariologiste

Mes tâches et activités

« Je m’occupe du nourrissage des animaux mais également de l’entretien des bassins avec la maintenance de la filtration, nettoyage des vitres, fabrication et nettoyage des décors, bouturage et culture des coraux…

Je suis également en charge des tortues terrestres et marines (j’ai la carte verte française pour prendre en charge des tortues blessées) ainsi que de l’approvisionnement et la gestion des peuplements. »

Formations

  • BTS Aquaculture 
  • Licence Pro Aquaculture et aquariologie