l'Institut océanographique S'ENGAGE ¨POUR LA CRÉATION D'AIRES MARINES PROtÉGÉES
en méditerranée !
l'Institut océanographique S'ENGAGE ¨POUR LA CRÉATION D'AIRES MARINES PROtÉGÉES
en méditerranée !
- Accueil
- Aires marines protégées en mer méditerranée
Nouvelle campagne de l’Institut océanographique de Monaco en faveur de la création d’Aires Marines Protégées – « Qu’est ce qu’on attend pour être heureux » ?
*UNE CAMPAGNE DE
SENSIBILISATION
AU SERVICE
DE LA BIODIVERSITÉ
AU SERVICE DE LA BIODIVERSITÉ
Dans le cadre de sa nouvelle campagne de sensibilisation baptisée « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? », l’Institut océanographique de Monaco réaffirme son engagement en faveur du développement des Aires Marines Protégées (AMP) en Méditerranée.
Cette campagne véhicule un message porteur d’espoir, mettant en lumière des espèces méditerranéennes emblématiques et valorisant des solutions concrètes face aux enjeux environnementaux. Résolument positive et émotionnelle, elle interroge le public sur son rapport à l’environnement marin et propose une réponse claire : la création d’AMP (Aires Marines Protégées) comme levier de bonheur collectif et de préservation.
À travers cette approche engageante, l’Institut souhaite démontrer que des réponses tangibles existent pour protéger les écosystèmes marins et rappeler qu’il est encore temps d’agir pour l’avenir de l’Océan.
Déployée à l’échelle nationale, la campagne inclut un accès vers l’application web My Oceano Med, qui permet à chacun de choisir une AMP, de relever des défis concrets et de suivre l’impact de ses actions sur l’évolution de cet espace protégé.
*ENGAGEZ-VOUS AVEC MY OCEANO MED !
Et si l’émerveillement vécu dans une Aire Marine Protégée devenait moteur d’engagement ? C’est le pari de la dernière étape de l’exposition « Méditerranée 2050 » ! Au sein de cette dernière salle, intitulée My Oceano Med, les visiteurs sont invités à s’engager symboliquement pour la préservation de la Méditerranée, en influençant aussi bien les institutions publiques que les acteurs économiques.
Un engagement prolongé via une application web
Pour poursuivre cette démarche au-delà du Musée, l’application My Oceano Med propose de prolonger l’expérience : relever de nouveaux défis, enrichir sa propre Aire Marine Protégée virtuelle et gagner des badges valorisant l’engagement. L’application intègre également un guide interactif de l’exposition et permet aux participants de prendre part à des tirages au sort mensuels.
QU'EST CE QU'UNE AMP ?
Une Aire Marine Protégée (AMP) :
« Un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autres, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés. »
Une aire marine protégée est un espace délimité en mer qui répond à des objectifs de protection de la nature (faune, flore, écosystèmes) et de développement durable d’activités économiques telles que la pêche durable et le tourisme responsable.
Constituées en réseaux efficacement conçus et gérés, les AMP forment des refuges pour la biodiversité marine, restaurent les fonctions écologiques importantes (en sauvegardant les frayères et les zones de croissance des poissons) et permettent le maintien de la production de biens et de services écosystémiques. Ce sont des investissements judicieux pour la santé de l’Océan et le développement de l’économie bleue.
Des niveaux de protection variés
Les activités autorisées dans les AMP dépendent de leur degré de protection, tel que défini par le MPA Guide. Certaines pratiques comme la pêche artisanale durable, le tourisme écoresponsable ou la production d’énergies renouvelables peuvent y être tolérées, à condition qu’elles respectent les objectifs de conservation. En revanche, les activités à fort impact écologique, comme l’exploitation minière ou l’extraction d’hydrocarbures, sont incompatibles avec ces zones protégées.
Deux obstacles majeurs à leur efficacité
Manque de cadre normatif international :
La Convention sur la Diversité Biologique ne définit pas clairement les niveaux de protection ni les usages admissibles. Résultat : certaines AMP peuvent afficher un statut de protection sans empêcher les activités nocives.Insuffisance de moyens pour la gestion :
Sans ressources suffisantes (financières, humaines, techniques), les AMP peinent à élaborer et mettre en œuvre des plans de gestion efficaces. Elles risquent alors de n’exister que sur le papier, sans impact tangible sur la biodiversité.
PROTECTION
MINIMALE
Les activités extractives importantes, comme la pêche industrielle ou le transport maritime, sont permises, bien que l’AMP conserve quelques avantages pour la conservation.
PROTECTION
MODÉRÉE
Les activités économiques, y compris la pêche et l’aquaculture à plus grande échelle, sont tolérées, mais elles peuvent engendrer des impacts significatifs
PROTECTION
ÉLEVÉE
Des activités limitées, comme la pêche artisanale durable ou le tourisme responsable, sont autorisées sous des conditions strictes pour minimiser les impacts.
PROTECTION
INTÉGRALE
LES ACTIONS DE L'INSTITUT EN FAVEUR DES AMP
EN MER MÉDITERRANÉE
La Méditerranée est décrite comme un joyau écologique unique, véritable carrefour de civilisations et berceau de biodiversité. Bien qu’elle ne représente qu’1 % de la surface océanique mondiale, elle concentre une biodiversité exceptionnelle, avec 18 % de la flore marine et 7,5 % de la faune marine mondiales. Près de 20 % de ses espèces sont endémiques, c’est-à-dire qu’on ne les trouve nulle part ailleurs.
L’ambitieux objectif international « 30×30 », adopté lors de la COP15 en 2022, vise à protéger 30 % des espaces terrestres et marins d’ici 2030. Mais sa concrétisation en Méditerranée se heurte à des obstacles majeurs. Le cadre de gouvernance y est fragmenté, marqué par une superposition d’accords régionaux, une coordination insuffisante entre les États riverains et un manque de moyens pour mettre en œuvre efficacement les engagements pris. La Convention de Barcelone, principal traité en faveur de la Méditerranée, souffre notamment d’une absence de mécanismes de contrôle contraignants. Dans un contexte où les disparités diplomatiques, économiques et juridiques ralentissent toute réponse concertée, il devient urgent de renforcer la coopération et les capacités d’action pour assurer une gestion cohérente et durable de cet espace marin unique.
Face à ces enjeux et en parallèle de sa nouvelle campagne d’engagement en faveur des AMP, l’Institut océanographique de Monaco lance un programme ambitieux de sensibilisation à travers l’exposition Méditerranée 2050.
La Méditerranée est décrite comme un joyau écologique unique, véritable carrefour de civilisations et berceau de biodiversité. Bien qu’elle ne représente qu’1 % de la surface océanique mondiale, elle concentre une biodiversité exceptionnelle, avec 18 % de la flore marine et 7,5 % de la faune marine mondiales. Près de 20 % de ses espèces sont endémiques, notre mer Méditerranée est « unique ».
L’ambitieux objectif international « 30×30 », adopté lors de la COP15 en 2022, vise à protéger 30 % des espaces terrestres et marins d’ici 2030. Mais sa concrétisation en Méditerranée se heurte à des obstacles majeurs. Le cadre de gouvernance y est fragmenté, marqué par une superposition d’accords régionaux, une coordination insuffisante entre les États riverains et un manque de moyens pour mettre en œuvre efficacement les engagements pris. La Convention de Barcelone, principal traité en faveur de la Méditerranée, souffre notamment d’une absence de mécanismes de contrôle contraignants. Dans un contexte où les disparités diplomatiques, économiques et juridiques ralentissent toute réponse concertée, il devient urgent de renforcer la coopération et les capacités d’action pour assurer une gestion cohérente et durable de cet espace marin unique.
Face à ces enjeux et en parallèle de sa nouvelle campagne d’engagement en faveur des AMP, l’Institut océanographique de Monaco lance un programme ambitieux de sensibilisation à travers l’exposition Méditerranée 2050.
Depuis plus d’un siècle, la Principauté de Monaco joue un rôle pionnier dans la protection de la Méditerranée, sous l’impulsion de ses souverains successifs. Le Prince Albert Ier a jeté les bases de l’océanographie moderne et initié une démarche scientifique et politique tournée vers la préservation du milieu marin. Cette tradition s’est poursuivie avec le prince Rainier III, qui a œuvré activement pour la lutte contre la pollution marine et renforcé les capacités scientifiques de Monaco. Aujourd’hui, S.A.S. le Prince Albert II de Monaco poursuit cet engagement à travers des actions internationales, diplomatiques et scientifiques de grande ampleur.
L’exposition met en lumière les nombreuses initiatives monégasques : la création d’Aires Marines Protégées, la protection d’espèces menacées telles que le mérou brun ou le thon rouge, ainsi que le soutien à des projets de recherche sur le corail rouge. La Fondation Prince Albert II, le Centre Scientifique de Monaco et les Explorations de Monaco sont autant d’acteurs engagés dans la conservation, la recherche et la sensibilisation. L’exposition illustre ainsi comment Monaco agit localement tout en mobilisant des coopérations régionales et internationales, incarnant une vision ambitieuse d’une Méditerranée durable.
« Les Explorations de Monaco ont pour ambition de braquer les projecteurs sur l’urgence et l’importance d’un développement accéléré et d’une gestion efficace des Aires Marines Protégées en Méditerranée »
Xavier Prache,
Directeur des Explorations de Monaco.
Les Explorations de Monaco incarnent l’engagement du Prince Albert II pour une meilleure connaissance, gestion et protection des océans et adoptent une approche innovante, mêlant science, médiation et coopération régionale.
Le programme repose sur des partenariats avec des instituts de recherche et s’appuie sur des outils modernes comme les drones marins, les caméras sous-marines, ou les flotteurs ARGO pour collecter des données précieuses sur la biodiversité. Il s’agit non seulement de documenter l’état de santé des écosystèmes marins, mais aussi de renforcer les capacités des gestionnaires d’Aires Marines Protégées et d’impliquer l’ensemble des acteurs – scientifiques, citoyens, décideurs – dans la protection active de la Méditerranée.
L’exposition Méditerranée 2050 met en avant leur prochain programme consacré à la Méditerranée, qui débutera en 2025 avec une mission en Grèce. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’objectif international « 30×30 », visant à protéger 30 % des zones marines et côtières d’ici 2030. La mission prévoit des escales scientifiques, éducatives et diplomatiques dans plusieurs sites emblématiques, comme Alonissos ou Syros, et s’accompagnera d’une exposition itinérante, de rencontres avec les communautés locales, et d’ateliers pour sensibiliser les jeunes générations.
Les Explorations de Monaco incarnent l’engagement du Prince Albert II pour une meilleure connaissance, gestion et protection des océans et adoptent une approche innovante, mêlant science, médiation et coopération régionale.
Le programme repose sur des partenariats avec des instituts de recherche et s’appuie sur des outils modernes comme les drones marins, les caméras sous-marines, ou les flotteurs ARGO pour collecter des données précieuses sur la biodiversité. Il s’agit non seulement de documenter l’état de santé des écosystèmes marins, mais aussi de renforcer les capacités des gestionnaires d’Aires Marines Protégées et d’impliquer l’ensemble des acteurs – scientifiques, citoyens, décideurs – dans la protection active de la Méditerranée.
L’exposition Méditerranée 2050 met en avant leur prochain programme consacré à la Méditerranée, qui débutera en 2025 avec une mission en Grèce. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’objectif international « 30×30 », visant à protéger 30 % des zones marines et côtières d’ici 2030. La mission prévoit des escales scientifiques, éducatives et diplomatiques dans plusieurs sites emblématiques, comme Alonissos ou Syros, et s’accompagnera d’une exposition itinérante, de rencontres avec les communautés locales, et d’ateliers pour sensibiliser les jeunes générations.
« Les Explorations de Monaco ont pour ambition de braquer les projecteurs sur l’urgence et l’importance d’un développement accéléré et d’une gestion efficace des Aires Marines Protégées en Méditerranée »
Xavier Prache,
Directeur des Explorations de Monaco.
L’ Institut océanographique de Monaco, fidèle à sa mission de connaissance, de sensibilisation et de protection de l’Océan, déploie une série d’initiatives concrètes en faveur de la Méditerranée. À travers ses expositions au Musée océanographique de Monaco, ses conférences à la Maison de l’Océan à Paris, ses publications ou ses partenariats scientifiques, il œuvre à renforcer la compréhension des enjeux marins et à promouvoir des solutions fondées sur la science.
Ainsi à travers toutes ces actions et sa nouvelle campagne d’engagement, l’Institut soutient la création et le renforcement d’Aires Marines Protégées, convaincu qu’elles constituent l’un des leviers les plus efficaces pour préserver la biodiversité, restaurer les écosystèmes dégradés et assurer un avenir durable aux communautés littorales. Il contribue à la reconnaissance des Autres Mesures de Conservation Efficace par Zone (AMCEZ), et plaide pour leur généralisation en Méditerranée.
Par ses prises de position, son travail diplomatique, ses outils pédagogiques et ses projets collaboratifs (notamment avec les Explorations de Monaco), l’Institut agit comme un moteur et encourage une mobilisation collective — des citoyens aux décideurs — pour faire de la mer Méditerranée un espace de résilience et d’espoir.
LA PRESSE
EN PARLE
Découvrez les articles de presse qui mettent en lumière la campagne d’engagement de l’Institut.
L'INSTITUT S'ENGAGE AUSSI POUR LES AMP
DANS L'OCÉAN AUSTRAL
L’ Antarctique, pilier essentiel de l’équilibre climatique mondial, joue un rôle de premier plan dans la régulation des courants océaniques et atmosphériques, la captation du carbone et la limitation du réchauffement global grâce à son albédo élevé (son pouvoir réfléchissant).
Pourtant, ce continent autrefois préservé est aujourd’hui soumis à des pressions croissantes. Sa calotte glaciaire fond à un rythme alarmant, avec plus de 7 500 milliards de tonnes de glace disparues en 25 ans. Cette fonte accélérée menace d’élever considérablement le niveau des océans à long terme.
Face à cette urgence, les Aires Marines Protégées (AMP) apparaissent comme des instruments majeurs pour préserver la biodiversité locale, fragilisée par la perte d’habitat et la surpêche, notamment celle du krill, ressource clé de la chaîne alimentaire antarctique.
À ce jour, deux AMP ont été officiellement instaurées dans le cadre de la CCAMLR (Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique) : celle du plateau sud des îles Orcades (2009) et celle de la mer de Ross (2016), cette dernière soutenue diplomatiquement par S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.
Trois projets supplémentaires sont actuellement en discussion, notamment en mer de Weddell, dans l’Antarctique oriental, et dans la péninsule Antarctique, avec l’objectif ambitieux de porter la surface protégée à 4 millions de km². Ces initiatives sont portées par des coalitions d’États, parmi lesquels l’Union européenne, la France, l’Australie, l’Argentine et le Chili, et témoignent d’une volonté internationale croissante de protéger durablement ce sanctuaire polaire et les espèces emblématiques qui en dépendent.
A travers son action diplomatique et au travers d’échanges avec d’autres Chefs d’Etat, S.A.S. le Prince Albert II a contribué directement à la création de l’Aire Marine Protégée de la mer de Ross en 2016.
Ci-contre : Carte des Aires Marines Protégées (AMP) de l’Antarctique officiellement désignées et en négociation. (Source : Plaidoyer pour l’Antarctique – Institut océanographique Monaco)